lundi 8 mai 2017

Mon violeur était un "ami", Elorn Le Duff

...habitant près de Rennes.
Il a deux frères, Aodren Le Duff, mon ancien acolyte au sein du groupe comme co-chanteur dans Mat-Da-Lao, que j'adorais plus que ses deux frères, mais qui m'a laissé tomber pour ne pas croire en la culpabilité de ses frères.
Le plus jeune, Tristan Le Duff, est un pervers narcissique. Il est très immature, violent, et ne supporte aucune contrariété. Il est assez dangereux s'il est seul avec ses" proies".
Leur père, Dominique LeDuff, ne m'a rien fait de mal. En fait, c'est tout le temps ainsi, puisque Dominique n'agit pas, il suit Joëlle docilement quand elle a décidé de me faire passer pour une affabulatrice, que j'accuserais Elorn de mon viol car je serais en colère parce qu'il ne "sortait pas avec moi".
C'est la version commune de la famille, on se croirait au collège!
Enfin Joëlle Couillandre, je ne m'attarderais pas trop, parce que elle, c'est un phénomène. Avec son égo démesuré de militante et mère exemplaire, parfaite, tout ce qui peut lui faire de l'ombre, elle le détruit. (Comme moi par exemple lorsque je suis venue en pleurant lui dire qu'Elorn m'a violée, elle a déchaîné une haine incroyable contre moi, et pour la première fois depuis des années, j'en étais stupéfaite). Ce qui est gênant, c'est qu'elle veut faire une carrière en politique! En tant que communiste! Qu'on ne s'y trompe pas, elle s'est investie à un point dans le militantisme de gauche (pour la Palestine, pour les sans-papiers...), qu'elle y a une belle place, que personne ne remet en cause, car après tout, elle en fait toujours plus et mieux que les autres si on l'écoute...Bref, qu'on ne s'y trompe pas, la "mère Térésa", tout ce qu'elle cherche, c'est son "heure de gloire", quand bien même elle compte y accéder en démontrant des qualités humaines qu'elle pense supérieures chez elle...pour une humaniste, cela explique tout le côté "pervers" de cette dame charismatique.
Voilà, si avec ça vous tombez sur eux, vous serez prévenus, je ne suis pas la première victime de ses fils qu'elle a réduit au silence grâce à son influence sur tout le monde, et sa grande capacité à être crue pour n'importe quoi.

vendredi 5 mai 2017

Texte : Air-hante

(Un vieux texte, dédié au départ aux amis qui me proposaient à l'époque une alternative constructrice à mes démons dans des projets artistiques collectifs. Il ne leur est plus proprement dédié, vu le sort qui fut le mien, face à une gratitude sûrement trop grande envers eux, pour que deux  frères pervers dans ce groupe d'amis, qui sont toujours restés dans l'ombre du talent des autres, ratent l'occasion d'en user et d'abuser de moi...nous nous sommes déchirés, car tous sont restés solidaires face à mes accusations envers ces deux "amis" qui m'ont détruite, issus de la famille la plus "influente" que je n'ai jamais connue, en terme "d'exemplarité humaine et politique" pour tous les jeunes qu'ils rencontraient et qui les suivaient dans toutes leurs actions. L'apparence équilibrée de vrai pervers contre mes faiblesses assumées et exposées, berna tout cet entourage qui se pense plus militant et exemplaire que tout le monde...cet écrit a donc changé d'hommage envers d'autres gens, plus humbles, et sans égo malades nécessitant des proies éblouies et envoûtées).

Parce que même lorsque l'on erre
On peut glisser sur une bonne pente
On ne sait jamais ce qu'on perd
Mais il faudra toujours qu'on tente
Si c'est d'avoir eu un père sévère
Qui m'a rendue persévérante
C'est d'avoir eu l'enfance amère
Que aujourd'hui je suis si chiante
Je m'suis j'tée la tête la première
Pour pas me voir adolescente
J'ai vu comme dans de la lumière
Croyant la fin de mes attentes
C'étaient les flammes de l'enfer
Qui ont brûlé mes ailes battantes
J'arrivais plus à y voir clair
Cautionnée en poudre aveuglante
Quand j'ai fui le cimetière
Trop tard pour mettre mes souvenirs en vente
Et puis j'ai rencontré des frères
Qui m'porteraient pour que je chante
Et venir me mettre au vert
Afin d'connaître un peu d'alternante
Je n'ai pas réussi à me taire,
Tellement je saignais, béante
Le livre en moi était ouvert
Intitulé : "La grande descente"
On m'a dit : "Relève-toi, sois fière"
Fière de quoi? D'être encore vivante?
"Mais non andouille, de toi entière"
Mais je suis entièrement contente
Lorsqu'on me fait des aveux sincères
Car c'est le vide qui me hante
"Ne regarde pas en arrière"
Me dit une voix rassurante
Je n'y vois plus qu'de la poussière
Vous l'avez sublimée, brillante
Mais parfois c'est dans l'atmosphère
Je ressens chez ceux que ça tente
D'envoyer tout valser en l'air
Et d'appuyer sur la détente
Je ne toucherais plus jamais terre,
Ou seulement quand ça me chante
Demain peut-être, car comme hier,
Une fievreuse tendresse latente,
Qu'aux yeux des juges et des notaires
Je paraisse si insignifiante
Fait à jamais le pire à taire
Ou je serais la vraie perdante
Un salaud m'a frappée à terre
Je suis une vengeance permanente
Il y a eu comme un éclair
Quand j'ai tourné la page tranchante
Il y a eu comme un éclair
Qui a poussé mes veines tremblantes
Qu'aux yeux des juges et des notaires
Je paraisse si insignifiante
Fait à jamais le pire à terre
Ou je serais la vraie perdante

Air-hante, air-hante
De quoi pourrais-je être contente?
Air-hante, air-hante
Me disais-je dans mon inconsciente
Air-hante, air-hante
Pour ne pas vivre en attente
Air-hante, air-hante
Des monstres qui parfois nous enfantent
Air-hante, air-hante
Malgré ma dégaine avenante,
Air-hante, air-hante
Désolée si parfois, je plante
Air-hante, air-hante
Parce que la vie peut être bandante
Air-hante, air-hante
Si l'on saisit sa peur au ventre.

Texte: "1984, hommage à Georges Orwell"

(Titre enregistré pour la Diffusion Phonographique Populaire, à l'occasion d'une compilation en hommage à l'oeuvre la plus célèbre de Goerges Orwell)
Voici un extrait d'un concert :

https://www.youtube.com/watch?v=rNU80FANL-U



Se frotte les yeux
Et allume la radio
Met l'uniforme bleu,
Et dehors les oiseaux
Prédisent une journée
Comme les autres,
Ou peu s'en faut
B.B. le sait,
Il veille derrière
Tous les carreaux.
C'est lui qui a donné
Le deux-pièces aménagé,
C'est lui qui a choisi
Une bonne épouse pour la vie,
C'est lui qui tend la main,
A tous ceux qui ont faim,
Balance à la volée
Les restes, les miettes du pain.

Block "H":
Si tu bosses là, t'es pas un lâche.
Son taf : ramasser les dépouilles
Des insoumis et des bravaches
A qui on a coupé les couilles
Y gueulaient encore "mort aux vaches"!
Après un interrogatoire
Dans les locaux du ministère,
Y sont pas nombreux les gadjos
A garder ouvertes les paupières.
C'est pas le pays de Candy
Mais son travail, c'est son salaire.

Ici on ne jette plus rien
Depuis la grande Guerre permanente
Car la patrie-mère a besoin
De toutes les forces, toutes les rentes
Big Brother en bon patriarche
A dit : "maint'nant fini l'gâchis,
Que les traîtres et les insoumis
Soient recyclés dans le bloc H !"

Prend son petit dîner
Avec sa petite femme
Elle est plutôt dévouée
Pour se donner carcasse et âme
A la procréation
De futures combinaisons bleues
Le repas n'est pas bon
Et puis dehors il pleut
Les gueux mangent du pain sec,
Eux ils n'ont pas la chance
D'avoir droit aux conserves
Qui remplissent bien les panses,
Et puis sur l'étiquette :
"- Block H industry -
Une alimentation complète,
Une santé de fer pour la vie!"
Et puis sur l'étiquette :
"- Block H industry -
Une alimentation complète,
Une santé de fer pour la vie!"

Texte :Trois heures prostrée dessous la douche, ou trois douches par jour pour propre-oser

Goutte par goutte
Et presque en silence
Le poison qui sort
Me réveille les sens.
De toutes façons c'est cela,
Ou rester prostrée
Sous la douche
A attendre l'eau ruisseler
Sur ma peau froide et dure.
Il y a presque un moment
Où je me sens assez humaine,
Et me relève peu à peu.
Ouvrir les yeux,
Sortir des eaux,
Se jeter dans ce froid
Qui cogne le mien,
Espérant qu'il tape moins dur,
Les autres matins.
Dans ma serviette je me
Recroqueville à nouveau
Et sèche au temps qui passe,
A défaut de me réchauffer.

(je ne suis pas une grande consommatrice d'eau au quotidien, mais il y a eu une période où je ne me lavais jamais "assez"...c'est du "passé"...)

Texte : Mendicité, ceux qui détournent la tête

(J'ai écrit ce texte, l'un de mes premiers vers 17 ans, à l'époque où j'étais encore mineure, mais commençais concrètement à vivre dans la rue. D'abord interprété dans des soirées "slam", il m'ouvrit les portes d'une reconnaissance amicale et culturelle, et fût le premier morceau qu'un groupe d'amis me proposa de mettre en musique).


Sache que les vies se forment
Dès l'début ou après,
Pas toujours dans la norme
J'crois pas en la destinée.
Sache que la vie est belle,
Mais que pour s'en tirer
Faut pas être trop pressé,
Moi j'ai brûlé les deux bouts d'la chandelle
Alors sache,
Espèce de gros lâche,
Que quand tu caches
Trois pièces de monnaie
En sortant du supermarché,
Et si j'ai le malheur
De t'importuner
J'ai l'droit, du fond du coeur
Au sempiternel "T'as qu'à travailler"!
Je t'emmerde,
Mais moins que l'Etat,
Qui ne se soucie guère
De voir des jeunes mineurs dans la misère
A c't'heure chuis sûre,
Encore un vient d'crever
La bave écumante aux lèvres,
Même pas l'temps d'profiter d'sa foncedé
Ouais, c'est vrai, on s'came
Et c'est la seule raison,
Que t'as trouvé, madame,
Pour m'dire que j'mérite la prison?
Mais comment supporter
Le regard méprisant
Des gens trop pressés
Pour voir que t'existes,
Sans le moindre pétard,
Sans le moindre taquet,
Sans la 'teille de pinard,
Même si pour toi encore le doute subsiste...
J'ai p't'être les dents serrées
Et plus souvent que tu n'le crois
Pas seulement à force de gober
Mais juste pour pas pleurer
Quand j'me fais insulter
Si j'ose mendier
De quoi raquer un café...
Pis moi, si j'avais les moyens,
J'paierais un coup à la terre entière
Mais tout c'que j'ai, tu l'vois bien
C'est mon sac, mes sappes et ma bière
Alors les pièces rouges continuerons
Tant qu'il n'y aura pas d'espoir
A payer les sandwiches au thon
Et la dope des vilains p'tits canards
Mais sache que par terre sur mon trottoir,
T'as beau être chômeur toi aussi,
Mais quand tu passes sans même me voir
Je te voue tout mon mépris.

Monopole de l'insoumission, exemplarité "rebelle", ou les seuls " vrais militants" de la "culture résitante"..

Comme des garanties de label d'appellation d'origine contrôlée
Comme des chaînes, et comme tu dis qu'elles rassemblent
Mais le problème c'est avant tout
Qu'elles ne servent que de sangles,
Telle l'élite centrifugeant
Les encéphales de leurs enfants
Afin d'en essorer
Ce qui sort en montrant les dents
Telle l'intolérance
Qu'on falsifie sous des faux airs d'appartenance,
Tiens-la bien ton identité,
Surtout méfie-toi de l'étrange
Mais pauvre tâche, as-tu seulement
Capté la nécessité des échanges?
Mais non, t'étais trop occupé
A traquer ce qui te "différange"
Ce qui ne "sonne" pas
Comme la bonne parole
De tes idoles,
Comme la sonorité des seuls,
Des "puros" et des vrais
Camarades qu'on se reconnaît,
Et qui présentent tous leurs papiers
De "l'authentique anticulture" certifiée...
Et avancer comme de vieilles mules séniles
Assistées d'une paire d'oeillères,
Plutôt que comme les chevaux fous
Que vous prétendez être.
La corde au cou,
Ne se mélanger qu'à ceux qui la portent,
Triste fantaisie
Consistant à systématiser
Une forme de soumission d'autrui
A la vérité qu'on lui apporte,
Prend-là ou fous l'camp
Car c'est comme ça qu'on t'a appris,
En entrant dans la "cour des grands",
Les seuls vrais prétendants
Au titre d'amis...
Encore un énième mouvement du "contre",
Et la solidarité vole en éclats,
Une nouvelle fois
Pour le plus grand bonheur
De ceux contre lesquels on se bat,
En vérité,
Plus dans l'aspect,
Que dans le fond
De notre propre propension
A la démission,
Celle qui apporte les remises en question
Et tripote les conclusions
Car si la vie est un pétrin,
Prends-bien le temps
De regarder lever la pâte
Et quand viendra le soir,
Tu auras sûrement mieux à faire
Que de marquer ton territoire
Attitré,
A titre "d'antidote"
A l'imbécillité des "autres"...

jeudi 4 mai 2017

Texte: Commissaire Kärscher

refrain:

Commissaiiire, commissaire Kärscheeer
Flic de proximitééé
Commissaiiire, commissaire Kärscheeer
Gardien de son quartieeer
Commissaiiire, commissaire Kärscheeer
Gradé de la citééé
Commissaire, commissaire Kärscher
Et ripou enragé!


Un fervent défenseur
De l'autorité
C'est pas lui qu'aurait peur
D'une poubelle enflammée
De voyous en fureur
Qui veulent tout faire péter
Des p'tits frères et p'tites soeurs
Qui vivent pour se venger
Avec toute la brigade
Quand ils croisent l'un d'entre eux
Ils savent le mettre à table
On n'jeûne pas avec eux!
Représentant d'la loi
Il châtie les malfrats
Représentant de l'ordre
Comme au bon vieux temps d'la corde!


Quand ils croisent des "élues"
Qui tournent un peu du cul
Parce qu'elles ont beaucoup bu
Ils leur sautent dessus
Frapper une gonzesse bourrée
Plaisir anecdotique
S'y mettre à toute la clique
Pour lui passer les bracelets
Les jeunes tox' qui croupissent
En cellule de dégrisement
Dans la gerbe et la pisse
Ca les dresses de temps en temps
Et quand c'est un gamin,
Les darons viennent le chercher
Il leur dit : "Au prochain
Contrôle d'identité"!


Il dénie les rumeurs
Des bavures policières,
Aussi bien qu'un dealer
Ses rentrées financières
Les racailles après tout
S'il les baise aussi bien
C'est qu'il a appris beaucoup
Du profit des larcins
C'est pas un boulot aisé
Que d'faire régner la loi
Pour des moins pourris que soi
En moins organisés.
Lui il peut se l'permettre
De faire un tas d'conneries
Y'a personne qui l'inquiète,
L'Etat est avec lui!